A• Photographie éditoriale
B• Réalisation documentaire
C• Design
D• Architecture

A. Photographie éditoriale
Parcours
Adolescent fasciné par les sciences du ciel et passionné de dessin, j’aborde la photographie comme accessoire de l’astronomie et ne m’en éloignerai plus jamais, malgré des efforts prenants pour exercer une ribambelle d’activités plus rangées (successivement officier d’artillerie, cadre de banque, professeur d’anglais à Londres, architecte, directeur de création publicitaire, directeur de la communication, producteur et réalisateur multimédia, rédacteur en chef et pas en chef, traducteur de films et de livrets d’opéra, lexicographe).
Quelques décennies de pratique assidue de la prise de vue et d’autres activités créatives n’ont peut-être tendu que vers la liberté de me reconnaître photographe.
Prédilections
Prises de vues fixes ou animées en très haute définition, abordées comme sujets et atouts de la communication rédactionnelle, culturelle, et documentaire.
Mon domaine de prédilection est l’être humain pour lui-même, pour ses créations, et dans son interaction avec son environnement construit ou naturel :
• le portrait sur le vif et posé
• le geste artistique ou professionnel et son résultat
• la production architecturale contemporaine signée
• l’architecture sans âge ou sans nom
• en cas de magie, le paysage

Tourisme | Étrangère photographiant la tour Eiffel • Photo Frédéric Allinne • FA#
*
PORTFOLIO 1 • les humains et leur décor
DIAPORAMA 1 • les humains et leur décor, ci-dessous
DIAPORAMA 2 la photographie d’architecture, un art à part, ci-dessous
Photographier l’architecture
La photo d’architecture de commande est très codifiée et élégamment rigide : lumière étale, verticales infaillibles, humains hors de vue, ciel bleu mais avec filaments nuageux pour leur souplesse tempérant les lignes statiques d’une façade. Peu d’agences y dérogent car elles s’observent les unes les autres, mais aussi parce que les architectes ont la culture d’un dessin géométral qui n’est pas ami des lois de l’optique. Le défi d’une photo fictive mais plus vraie que nature, d’un bâtiment de préférence déserté mais invitant à l’investir, c’est ici l’objectif du photographe.
DIAPORAMA 3 la photographie d’architecture, un art à part, suite
DIAPORAMA 4 paysages naturels et urbains, ci-dessous
Dans ces diaporamas
architecture contemporaine, post-moderne, moderne, classique et vernaculaire | publications 2012-2021 | Manuelle Gautrand | Zaha Hadid |Marc Mimram | Renzo Piano | Wolf Prix | Dominique Perrault | Sou Foujimoto, OXO Architects, Nicolas Laisné | Ameller Dubois | Mootz Pelé |Ricardo Bofill | Dietmar Feichtinger |Henri Decaux | Édouard François | Hamonic+Masson | Jean Nouvel | Frédéric Borel | Carlos Ott |
Toutes les photos et illustrations graphiques : Frédéric Allinne • FA#
B. Réalisation de documentaires et de captations de spectacles

Parcours
C’est en finançant la fin de mes études par un emploi de graphiste de génériques et de concepteur d’animations que j’ai incidemment été formé pendant deux ans à la postproduction de films en 16mm et 35 mm, depuis l’étalonnage jusqu’au trucage optique.
Si la chimie argentique de ces formats de film est révolue, il en reste cette excellente école : le coût élevé de la pellicule et le caractère irréversible de son traitement astreignaient à réfléchir avant d’agir.
C’est en m’attaquant, pour mon diplôme d’architecte, à la réalisation d’un film accompagnant la soutenance de mon propre projet d’observatoire astronomique à Saint-Véran (26 minutes, 16 mm couleurs, parrainé par Kodak et le CNRS) que je suis passé de l’élaboration de ce qu’on appelait alors “un audiovisuel” (une batterie de projecteurs de diapos synchronisés avec un magnétophone) à l’étape supérieure : le film documentaire à part entière.
À cette formation professionnelle du cinéma s’est ajoutée la pratique assidue de l’enregistrement muscal multipiste et du tirage photographique sous l’agrandisseur, consolidée par l’enseignement d’arts plastiques reçu à l’École d’architecture des Beaux-Arts de Paris.
Pourtant, loin d’être nostalgique de la photochimie et de la bande magnétique, je savoure d’autant plus lucidement depuis vingt ans ce que l’ère numérique a ouvert comme possibilités et permis d’atteindre comme exigence qualitative, dans le domaine de l’image et du son, et dans ce qui leur donne vie ensemble : le montage.
C’est ensuite comme auteur d’un long-métrage de fiction de télévision (La Lumière Cendrée, dont le conseiller scientifique de France 2 était Jean-Pierre Luminet) que j’ai eu l’occasion de poursuivre ma formation continue à la réalisation de documentaire et de film d’entreprise, sanctionnée par un diplôme de l’Université de Montpellier III.
Lauréat de la Bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM, aussitôt après, pour un long-métrage documentaire ayant trait à la danse (La Révérence de l’Étoile), j’ai vu s’enchaîner les sollicitations dans ce domaine, en France et en Hongrie. Une somme documentaire multimédia m’a accaparé une année entière, avec la satisfaction de son “entrée au Larousse” – le Larousse de la danse.
Projets actuels
• En chantier pour la télévision et internet
Les sujets de documentaires à l’écriture et la production desquels je travaille de front sont :
> les ressorts et tensions de la virtuosité (neurologie, psychologie, sciences cognitives, biologie, mécanique, esthétique, sciences de l’éducation, histoire), en collaboration de longue haleine avec François-René Duchâble.
> une série de programmes courts et caustiques sur la langue et ses affections (linguistique, philologie, sciences de l’information et de la communication).
> le tabou d’une lacune poignante : l’absence d’un droit des pères à disposer d’eux-mêmes. Le désarroi face aux conséquences d’une paternité non désirée, obtenue par la ruse (sciences juridiques et sociales, sciences politiques, psychologie, philosophie, ethnologie, criminologie, histoire, littérature).
Sujet audacieux en ces temps qui n’inclinent pas à la compassion envers la condition masculine, Mais de pleine actualité avec le recul aux USA du droit des femmes à disposer d’elles-mêmes et décider de leur fécondité. Ce qui soulève à juste titre notre indignation. Tout en laissant dans l’ombre le déchirement des paternités forcées, présumées indolores, voire risibles ; et le vide juridique qui facilite ces coups de force au seul détriment des pères et des enfants. Avec la participation d’Élisabeth Badinter.
> les ressorts du désamour des Français pour leur capitale qu’ils ne reconnaissent plus comme “la plus belle ville du monde”. Un regard objectif et analytique sur les altérations autoritaires et souvent régressives qui affectent Paris depuis 2020, avec l’intention avouée de “transformer” cette illustre métropole de l’art de vivre à la française en une inauthentique et pseudo-rurale “ville du quart d’heure”, où la liberté de circuler et stationner librement serait subordonnée à la possession d’une patinette ou d’un vélo (urbanisme, design, architecture, sciences politiques, sciences de l’information et de la communication).

Télévision | Documentaire de création en cours de préparation 2×52′ • auteur-réalisateur et illustrateur Frédéric Allinne | 2020 – 2022
La juste place du réalisateur
• réalisateur : un travail d’auteur et d’équipe *
Autant la triple fonction d’auteur-producteur-réalisateur de documentaire est fréquente et fructueuse, autant la position de réalisateur assumant toutes les fonctions opérationnelles (à la fois directeur de la photo, ingénieur du son, machiniste, électricien-éclairagiste, monteur, étalonneur, infographiste, scripte, mixeur ET réalisateur) est illusoire et donne presque à coup sûr des fruits médiocres ; à moins de jouir de la liberté de mouvements et du talent magistral d’un Frederick Wiseman cultivant ainsi sa singularité austère et captivante.
C’est donc toujours avec bonheur et humilité que je partage ces rôles. Soit en me mettant au service d’un autre réalisateur, en toute confraternité, pour assumer dans son équipe une part des prises de vues ou de son ou de montage et d’habillage. Soit en réalisant des films dont je ne suis alors pas chargé des prises de vues ni de son, ou jamais seul.
Car à moins d’une situation économique critique dans laquelle le dévouement polyvalent fera merveille, la propension d’un réalisateur à s’attribuer absolument toutes les tâches techniques en surcroît de sa tâche de maîtrise d’œuvre globale est presque aussi néfaste que la calamiteuse prise de pouvoir sur le processus de réalisation par qui que ce soit d’autre que le réalisateur.
Seul titulaire à la fois du statut d’auteur et de cadre technique de l’équipe de production, le réalisateur stimule les compétences autour de lui et ne laisse personne les confondre. C’est sa mission d’architecte menant à bien son chantier sans que le paysagiste ni l’entrepreneur ni même le ministre du logement le court-circuitent.
Chargé d’une réalisation documentaire de commande, je me place à la fois au cœur et en retrait de la technique de prise de son et d’image, dans un partage confiant et bienveillant avec d’autres yeux, d’autres oreilles et d’autres mains expertes.
Telle est à la fois la responsabilité et la raison d’être du réalisateur d’un film professionnel, aussi modeste qu’en soit la production ou l’enjeu.
*Ces précisions sont des lapalissades pour les professionnels de la production audiovisuelle. Mais…
Certains décideurs et commanditaires sont des profanes de la production de films. Il existe des filous pour les filouter. On doit à ces hypnotiseurs le mirage du solitaire s’attaquant seul à une réalisation complexe et soignée, parce qu’il dispose du matériel et des logiciels idoines, et qu’il a bien sûr la passion de l’image et du son. Avec en outre ce qu’il faut de rouerie ou de candeur pour faire gober à ses clients qu’il se suffit à lui-même, et saper par cette position les règles d’un art joliment plus collaboratif que ça.
Dans la gratitude pour le respect réciproque qui nous a rapprochés, je rends hommage ailleurs dans ce site à de grands talents créatifs qui m’ont confié le rôle de réalisateur de documentaires ou de recréations filmées de leurs spectacles vivants.
Tels Wilfride Piollet et Jean Guizerix Étoiles de l’Opéra de Paris, Suzanne et Alexandre Bodak, Véro Dahuron et Guy Delamotte, Emmanuelle Jeannenez,
Élisabeth Platel Étoile de l’Opéra de Paris, Claudie Jacquelin Étoile de l’Opéra de Berlin, Carlotta Ikeda, Anna Ventura, David Lerat, François-René Duchâble, Philippe Ameller et Jacques Dubois, Jean-Pierre Luminet,
Ainsi que les institutions CNRS, Théâtre National de l’Opéra de Paris,
Ministère de la Justice, Ville de Saint-Germain-en-Laye, Salle Cortot,
Panta Théâtre, Théâtre Mogador (1er assistant réalisateur),
Bibliothèque nationale de France, Mezzo, France 3, CNC.

Postproduction
Cette étape est souvent méconnue par les interlocuteurs extérieurs aux métiers de l’audiovisuel et du cinéma.
• ajout de force et de finesse
En photo comme en film, la postproduction est l’ensemble des actions de traitement et d’habillage de l’image après sa prise de vue, qui en parachèvent la finesse et la force.
Travail sur la colorimétrie, la netteté, l’homogénéité d’ensemble, les éventuelles retouches ou trucages, le titrage, le sous-titrage et les génériques.
• style et lisibilité
Ce sont les maîtres de mot du travail de postproduction tel que je le pratique sur mes propres prises de vues. Quelle stylisation ou absence de stylisation, et quelle information privilégier ?
La réponse dépend parfois du sujet, toujours du cahier des charges de la production et de la future diffusion. En tout état de cause, c’est ici que la sensibilité au design graphique s’invite…

Prise de vue et postproduction FA# 2018
C. Design
Design graphique
• Identités visuelles
• Édition
• Illustrations
LOGOTYPES ET IDENTITÉS GRAPHIQUES INSTITUTIONNELLES


MISSION LINGUISTIQUE FRANCOPHONE
L’hexagone, métonymie de la France, fournit le cadre géométrique de ce label. Club d’analyse des égarements médiatiques en matière langue écrite et parlée, et force de propositions dans l’enrichissement du français contemporain, la Mission linguistique francophone a délibérément phagocyté le sigle MLF pour cette autre grande cause que résume sa devise : “notre langue est vivante donc vulnérable, veillons ensemble sur sa santé“.

Direction des publications • Miss LF | depuis 1992


Étoile à sept branches des commissaires de justice, ex-huissiers de justice : enseignes et couvertures de publications d’un métier multiséculaire en évolution
CHAMBRE NATIONALE DES COMMISSAIRES DE JUSTICE
Alors dircom de la Chambre nationale des huissiers de justice (CNHJ), j’avais dessiné une page d’accueil de son site internet, radicalement plus contemporaine que l’existante : une étoile à sept branche acérée comme le glaive de la justice crevant la surface et révélant peut-être les strates d’un dossier judiciaire, depuis le blanc de la page, le gris austère de la sous-chemise jusqu’au ton de bois symbolisant – conformément à l’étymologie du mot huissier – la porte du tribunal. Ou celle du justiciable chez qui frappe l’huissier.
Ce design interactif a refait surface à l’occasion du changement de nom et de statut de la profession d’huissiers de justice, lesquels deviendront à partir de 2022 des commissaires de justice. Appellation judicieuse qui revigore l’image très négative de cette activité. Le titre de commissaire n’est pas moins propre à inspirer le respect voire la crainte, mais il gagne en dignité en rejoignant le commissaire de police, le commissaire aux comptes et même le commissaire d’exposition.
Par sa parenté assumée avec l’insigne du shérif, l’étoile m’a semblé pertinente pour symboliser l’autorité de ce juriste un peu “justicier”.
Les sept branches évoquent un service public assuré sept jours sur sept. Elles sont aussi moins galvaudées, plus exclusives que les 5, 6 ou 8 branches, notamment parce que la construction géométrique d’un heptagone est un exercice plus délicat. Tout comme est délicate l’intervention du commissaire de justice.
La palette tricolore de la république française et le gris neutre sont en accord avec la mission exercée et avec le statut d’officier ministériel. Dans ce réemploi d’un concept illustratif de 2008 en emblème officiel pour 2022 et au-delà, le ton bois de l’illustration initiale n’a plus lieu d’être : l’huis et son matériau naturel sont révolus.
CAEN
Si le Covid nous a rendus vulnérables et fragilisé l’activité économique, ce fut l’occasion pour le logo de la ville de Caen de démontrer sa vitalité après 36 ans d’existence. Une longévité relativement exceptionnelle compte tenu d’une alternance politique qui l’exposait à se voir écarter pour marquer d’un sceau neuf de nouvelles orientations. Mais il semble que nul ne trouve à y redire. Sauf moi (et depuis l’origine) mais c’est une autre histoire !
Logo officiel de la ville de Caen • Concept et design : Frédéric Allinne | 1985

AMELLER & DUBOIS et associés
Pour cette agence d’architecture dont j’ai été directeur de la communication (2009-2018) sous l’autorité directe de ses fondateurs Philippe Ameller et Jacques Dubois, j’ai créé deux identités visuelles à onze ans d’intervalle.
Le première date de 2007, sur un concept de Jacques Dubois mettant en facteur commun l’esperluette du nom de société Ameller & Dubois & Associés, rompait avec une précédente ligne graphique sur fond noir, en adoptant un ton de sable humide choisi pour sa neutralité dans la confrontation avec une diversité d’illustrations très colorées, et pour son élégance avec le blanc du papier vierge et le noir des textes.

Sur les planches de présentation des projets en grand format entre A0 et A3 (ci-dessus), la teinte institutionnelle bistre disparait en tant qu’aplat mais reste employée dans l’enrichissement typographique. À commencer par le logo dont le titre architectes très interlettré est comme une traînée de sable ou de poudre d’or sur la feuille | Photos Sergio Grazia (Nantes) et Takuji Shimmura (Paris)
EN QUÊTE DE SIMPLICITÉ
La seconde création d’identité graphique et typographique pour l’agence de Philippe Ameller et Jacques Dubois a été suscitée par la promotion de quatre jeunes collaboratrices et collaborateurs au statut d’associés en 2017.
En tant que dircom, j’ai rempli la mission interne d’étude et de conseil pour une nouvelle dénomination de l’agence (alias naming, en jargon anglomane). Après quelques consultations externes infructueuses, j’ai assumé le design de la nouvelle identité graphique et éditoriale, et le choix d’une dénomination de pure simplification : Ameller Dubois.

Maquette de couverture de monographie • Logo, photo et design : Frédéric Allinne | 2018
Le promotion de ce nouveau nom s’est accompagné de la refonte des documents fondamentaux dans l’activité d’une agence d’architecture de cette importance : les recueils de références de projets architecturaux, dont on voit ci-après une double-page type | Design : Frédéric Allinne • Photos Noëlle Hoeppe (verticale) et Frédéric Allinne
Fiche de présentation de projet
ÉDITION
La mise en forme des publications institutionnelles est un design à fort enjeu d’image et d’efficacité stratégique.
AMELLER DUBOIS
Ici prédomine la rigueur constructive des mises en page et la lisibilité des projets : positionnement d’agence d’architecture solide qui ne jette pas de poudre aux yeux et ne cache pas de poussière sous le tapis…
VILLE DE CAEN
À mon retour de New York, au service de Diane Von Fürstenberg puis de Condé Nast Publication, je suis entré au service de la capitale régionale normande qui s’investissait dans d’importants projets à vocation touristique, dont le futur Mémorial. Le retour à la création éditoriale a été presque immédiat avec cette publication inattendue, en huit langues, dont le bas-latin du temps de Guillaume le Conquérant !
Création intégrale d’un magazine de prestige de 192 pages à dos carré collé, tirage 50 000 exemplaires, périodicité annuelle, publié à l’occasion du lancement des liaisons de car-ferry avec l’Angleterre.
Caen venait d’être cataloguée “ville la moins sexy de France” (parmi les cent premières) au terme d’une étude de l’université de Poitiers commandée par une émission d’Antenne 2 alias France 2, intitulée Super Sexy… Les critères positifs comprenaient l’ensoleillement, le nombre de boîtes de nuit, la consommation de dentifrice et de champagne, etc. Les critères négatifs comprenaient le nombre de crimes sexuels, la consommation de fromage, etc. Avec zéro night club, peu de vente de dentifrice et beaucoup de consommation de fromages normands au lieu du champagne, Caen avec coché toutes sortes de mauvaises cases.
Mon sang de jeune dircom de la ville n’avait fait qu’un tour. Et le maire, Jean-Marie Girault, avait accepté de jouer le jeu avec ce magazine qui répondait par un élégant pied de nez à ce classement mal venu au moment même où Caen misait sur sa séduction touristique.
L’originalité de la publication municipale a été saluée par le magazine Stratégies avec une double page d’analyse et ce gros titre (en référence au fameux magazine de mode) : “Caen ville en Vogue : la ville frappe un grand coup pour son image“.
Caen | Direction de création, typographie et rédaction en chef : Frédéric Allinne | 1988

En mémoire de son fondateur originaire de Normandie, la maison Dior a prêté la tenue de cette ravissante Anglaise photographiée à Caen par le Caennais Patrick Rougereau, devenu depuis une star de la photographie culinaire créative.
Direction artistique et design typographique : Frédéric Allinne
Autres contributions au design éditorial : Sénat, Mairie de Houilles, Éditions Belin, Deysine, Terre Sauvage, Le Monde de l’Éducation, Self Magazine, GQ, Union nationale du sport scolaire (UNSS), Calendriers Boissier, Mödling, Sony Music, France Télévisions | 1985 – 2018








ILLUSTRATION
CARTOGRAPHIE
Par une association d’idées du publicitaire Éric Langlais entre ma formation d’architecte et le métier de cartographe, j’ai reçu commande d’un jeu de huit cartes viticoles destinées à agrémenter le catalogue du groupe Elidis, distributeur de produits pour la restauration et l’hôtellerie.
Édition BtoB | Elidis Boissons • 250 000 exemplaires | 2001
Cartographie des vignobles de France et de Sicile
Technique mixte
tracés cartographique à la main • typographie dans X-Press • aérographe numérique Painter 6 • finitions dans Photoshop




Travail personnel : évocation architecturale du nombre 12 pour les vœux de l’année 2012
D. Architecture
Architecte
Bien qu’architecte diplômé par le gouvernement, comme on disait alors (1983), la violence économique de ce métier m’a paru telle que je m’en suis détourné dès après ma première participation en nom propre à un concours international, celui pour l’opéra de la Bastille, en duo avec Robert-Antoine Montier Grand Prix de Rome.
Avec ses 1600 équipes candidates venues du monde entier, et ses trois finalistes qui avaient tous violé les exigences primordiales du programme, j’ai tiré la leçon de cette partie de dés pipés en tirant ma révérence à ce métier.
Mais il m’a immédiatement rattrapé, par une commande privée de Diane Von Fürstenberg pour sa propriété de Cloudwalk Farm dans le Connecticut, alors que j’étais à son service comme précepteur de ses enfants Tatiana et Alexander. Puis une autre. Et de proche en proche, j’en suis arrivé à exercer comme assistant de maîtres d’ouvrages, auprès de Diane Von Fürstenberg, toujours, pour sa boutique de Fifth Avenue confiée à Michael Graves (1984).
L’année suivante, nommé directeur de la Promotion de la Ville de Caen, il m’a été permis d’influer sur le Mémorial de Caen, en préconisant d’infléchir sa thématique depuis celle d’un musée de la guerre (sous son titre initial de Musée de la Bataille de Normandie) vers celle d’un musée pour la paix. Le Sénateur-maire Jean-Marie Girault s’en est laissé convaincre, et le Mémorial de Caen, musée pour la Paix, est devenu une décennie plus tard la dixième destination touristique de France, juste devant les tours de Notre-Dame.
En 2010, mon sang n’a donc fait qu’un tour quand la Pologne a lancé un concours international d’esquisse d’architecture pour la conception du Musée de la Seconde Guerre Mondiale à Gdańsk, ville où ce cataclysme s’est abattu sur le monde, le 1er septembre 1939. Les images ci-dessous sont mon esquisse pour ce musée, dont la commande a finalement échu à un architecte polonais installé à Gdańsk même.

Concours international pour le musée de la Seconde Guerre Mondiale à Gdańsk, Pologne • Vue d’ensemble • Achitecte et perspectiviste Frédéric Allinne | 2010
GDAŃSK
Cette torche sculpturale, fondée sur la géométrie fractale, est une étude d’élément muséographique pour ce même projet. Le procédé constructif employé est le même que pour la coupole auto-tendue, élément majeur du projet, dont la forme se réfère à la fois à la torsion coupante des éclats d’obus et à l’inestimable horloge astronomique de Gdańsk anéantie par l’invasion hitlérienne.






PORT-AU-PRINCE
Recherches de volumes et d’image pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Port-au-Prince. Le parti est d’englober avec délicatesse les restes intacts de la cathédrale historique détruite par un tremblement de terre, et que la HaÏtiens qualifient volontiers de “cathédrale martyre”.
Esquisses d’ensemble, de chœur et de clocher.



AUGMENTER LE PLAISIR D’HABITER
Aménagement d’un duplex neuf en toiture d’un immeuble contemporain dans le quartier de Port Marianne à Montpellier, avec restructuration en deux phases du plan initial (circulations, salle de bain cuisine), intervention sur le gros-œuvre (création d’un puits de lumière), design d’objets (claustra, mobilier), éclairagisme, finitions et construction d’un studio de musique insonorisé en terrasse avec douche et cuisine (Phase 2).
Architectes : Christian de Porzamparc (ZAC) • ECDM (immeuble) • Frédéric Allinne (duplex)

L’aménagement du studio de musique en Phase 2 (ci-dessus)
va compléter le roof top de réceptions de la Phase 1 (ci-dessous) •
Mobilier Fermob (métal), Roche-Bobois (cuir) et Carleen McAlpine (bois et textile)
• Plans, coupes et perspectives : Frédéric Allinne | 2013 et 2020

MONTPELLIER
Pour échapper à l’inconfort de la cuisine “américaine” prévue par le promoteur, une cuisine séparée est créée : percement d’un puits de lumière et d’aération et design d’une claustra entre cuisine et salon.
Plan de travail et vasques en Corian, claustra en acier thermolaqué.

Le graphisme de la claustra (et non le claustra comme beaucoup le croient) est un jeu de hachures qui s’anime d’une ondulation pour former le discret monogramme des propriétaires : SM





LE CAIRE
Étude de module de façade pour un projet de quelque 480 logements haut de gamme dans le Nouveau Caire, commandé à l’agence Ameller Dubois. La barre blanche aveugle exprime la répétition à venir de ce module, tel quel ou selon d’autres orientations.

Projet d’immeubles résidentiels de grand standing R+4+Terrasse • Égypte • Frédéric Allinne | 2018